Lundi 18 novembre 1996 | Cyberpresse | Page A13 |
J'aimerais savoir si vous pouvez résoudre mon problème d'accents. J'envoie des messages à partir d'une brasserie Internet à divers usagers et certains d'entre eux reçoivent mes messages avec toutes sortes de hiéroglyphes à la place des accents. Comment cela se fait-il?
La technologie du courrier électronique ayant été développée d'abord par et pour les Américains, les fabricants d'équipement n'ont pas tenu compte de la réalité francophone (ni de celle des autres langues utilisant des accents) lors de la fabrication des premiers logiciels. Présentement, votre fournisseur accepte peut-être bien les accents, mais en cours de route et lorsque votre message arrive chez le destinataire, son fournisseur n'accepte peut-être pas encore les accents, et vous vous retrouvez avec un message qui ressemble beaucoup plus à de l'encodage secret qu'à un message en français. Pour éviter cette situation, bon nombre d'internautes francophones ont accepté malgré eux d'écrire sans accents. Heureusement pour nous, de plus en plus de fabricants de logiciels deviennent conscients des marchés internationaux, et s'assurent de la compatibilité de leur système avec les autres langues du monde. Pour le moment, si vous désirez correspondre sans accents, faites des tests et prenez note de vos correspondants qui peuvent recevoir vos textes correctement accentués. Pour ce qui est des autres, il faudra vous résoudre à laisser tomber les accents.Par politesse et pour une meilleure compréhension lors d'un premier contact, envoyez toujours votre courriel (courrier électronique) sans accent dans le texte. Si vous le désirez, ajouter au bas de votre message une note demandant à votre correspondant s'il reçoit bien les textes qui sont accentués. Vous pourrez ainsi poursuivre votre relation épistolaire électronique en y mettant votre plus bel accent. Cela dit, je vous dirais que dans mon cas, j'ai décidé de toujours envoyer mes textes sans accents. Peu importe que le destinataire soit abonné au même fournisseur de service que moi (dans ce cas, il ne devrait pas y avoir de problème) ou de l'autre côté de la planète. Ainsi, je suis certain que le destinataire ne passera pas dix minutes devant mon courriel à essayer de le déchiffrer.
Si vous êtes à la recherche de vos origines, votre premier arrêt devrait se faire au site web Francêtres. En plus d'être le carrefour de l'information sur la généalogie au Québec, c'est également un excellent point de départ vers d'autres régions du monde. On y présente un résumé de l'histoire et de la géographie du Québec avec en plus, quelques sources sur l'immigration ancienne et même des sources sur l'émigration. On y trouve des liens vers les Archives nationales du Québec, les bibliothèques et les diverses sociétés de généalogie. Et si vous êtes curieux, il y a même une liste présentant de nombreux pionniers et de leurs origines. C'est un site très intéressant à visiter, même pour ceux qui ne cherchent pas nécessairement à s'embarquer dans de grandes recherches généalogiques. Vous imaginez bien qu'avec Internet vous pouvez accéder à des sites spécialisés en généalogie d'un peu partout dans le monde. Et c'est assez simple. En utilisant un moteur de recherche comme AltaVista, entrez le mot «généalogie» et vous verrez des centaines de sites apparaître sur le sujet. De la Lorraine en passant par la famille Choquette et les Lefebvre, bien des gens commencent à créer des sites web pour retrouver leurs sources. Dernier outil à utiliser dans la recherche de vos origines, un forum de discussion. Dans la grande famille des newsgroups vous trouverez deux groupes fort pertinents pour vos recherches : soc.genealogy.french et fr.rec.genealogie .Vous pouvez y trouver des trucs pour activer vos recherches et y laisser des questions auxquelles les participants du forum auront peut-être des réponses.
Francêtres : La Page de Généalogie du Québec
AltaVista
Tiens, tiens, voilà quelqu'un qui se prépare à faire de grosses économies. Si vous êtes intéressé à vous lancer dans de la communication vocale sur Internet, il faut savoir trois choses : oui, c'est vrai, vous ne paierez pas plus de frais supplémentaires, que vous soyez en communication avec Montréal, Chicoutimi ou Budapest, et vous ne paierez pas plus chez votre fournisseur de service parce que vous «parlez» par Internet . Mais, on est très loin encore de la qualité du téléphone traditionnel et votre interlocuteur doit avoir lui aussi un logiciel et dans la majorité des cas, du même fabricant que vous pour que la communication puisse fonctionner. Alors, les recommandations. Je vous propose celles du magazine Net Guide qui a fait un test en juin dernier. Trois modèles viennent en tête de liste : Internet Phone 3.2, WebPhone 1.05 et le Digiphone 1.03. Avant de faire l'achat d'un logiciel, passez au site des fabricants pour télécharger une version test. Vous pourrez voir si vous aimez ce que vous entendez!
Internet Phone
WebPhone
Digiphone
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