Lundi 16 décembre 1996 | Cyberpresse | Page A14 |
Existe-t-il une façon d'envoyer des voeux pour le temps des Fêtes par Internet? Mario Leblanc
On peut évidemment envoyer ses voeux par courrier en utilisant la merveilleuse technologie du courriel électronique. Avec cette méthode, une véritable bénédiction pour ceux qui repoussent toujours tout à plus tard, vous pouvez attendre jusqu'au soir du 24 décembre pour envoyer vos bons voeux. Les deux dernières années, c'était encore nouveau et je me souviens avoir eu un énorme succès en envoyant un courriel représentant un sapin de Noël fait de 0 et de 1. Mais disons que si vous désirez pousser la création plus loin, il y a des sites web francophones qui vous offrent maintenant des outils forts performants et ce, de façon gratuite. Des sites comme celui du quotidien électronique Matinternet, de Real Québec, de InfiniT ou encore iXMédia vous permettront d'adresser vos voeux par cartes de souhaits virtuelles. La procédure est assez simple. Une fois sur le site, vous sélectionnez la carte de votre choix, y inscrivez l'adresse électronique du destinataire, votre adresse électronique et finalement un texte qui accompagnera la carte en question. La meilleure chose à faire lorsque vous utilisez le service pour la première fois, c'est tout simplement de vous envoyer à vous-même une première carte. Vous pourrez ainsi mieux comprendre le fonctionnement et les limites du service. Du lot, c'est encore l'initiative du site iXMédia qui me plaît le plus. On vous permet carrément de fabriquer votre carte virtuelle de A à Z. Vous sélectionnez le cadre, le dessin, le titre et évidemment le message. C'est un peu plus long, mais en bout de ligne, vous avez une carte unique et virtuelle très personnalisée. Reste plus qu'à faire parvenir la carte à l'être cher. Parlant de Noël, deux initiatives à souligner. D'abord le site Les cadeaux virtuels du Québec, une initiative de Stephanes Vallières et Mario Biron qui, conscients des temps difficiles que nous vivons, viennent de créer un site où l'on peut «envoyer et recevoir des cadeaux symboliques, juste pour donner ou recevoir un sourire». Quant on vous disait que c'est l'intention qui compte, en voilà bien la preuve. Sur le site, vous trouverez une foule de cadeaux virtuels que vous pouvez envoyer de façon virtuelle au destinataire de votre choix. Du petit ourson en passant par le grille-pain ou la bicyclette, vous avez le choix. Encore cette fois, on vous offre d'accompagner ce généreux présent d'un petit mot de votre cru. Vous voyez bien que vous n'avez plus de bonnes raisons pour ne pas envoyer un cadeau à votre vieille tante Jeanne qui habite à l'autre bout de la planète.
Matinternet
Real Québec
iXMédia
Cadeaux virtuels du Québec
Denis Couture En matière de logiciel, oui malheureusement. J'ai vérifié auprès de plusieurs magasins et auprès de l'Office de la protection du consommateur pour connaître la pratique normale et vous avez vécu ce que bien des gens ont à vivre à un moment ou à un autre. C'est une pratique commune aux fabricants de logiciel de ne pas laisser les commerçants reprendre une boîte de logiciel ouverte à moins que le logiciel soit défectueux. Les copies étant de plus en plus facile à faire, les fabricants ne prennent plus de chance. Seule exception, Microsoft qui offre sur tous ses logiciels une garantie de 30 jours. Dans une pareille situation, il ne reste plus qu'à compter sur le professionnalisme et le service après-vente du magasin où vous avez acheté votre logiciel. Dans tous les magasins de grandes surfaces que j'ai contactés, on m'a toujours dit qu'on ne reprenait pas les logiciels dont la boîte a été ouverte, un point c'est tout. On m'invitait plutôt à contacter directement le fabricant. Chez les plus petits marchands, et c'est là où c'est intéressant, on m'a dit vouloir aider le client à régler son problème et la majorité ont dit vouloir contacter le fabricant ou le grossiste au nom du client pour faciliter le remboursement. Ça en dit long sur le service après-vente. Un conseiller de chez Informatique Dumoulin, M. Mike Byrne, m'a même dit que c'était la responsabilité du commerçant de faire le suivi pour le client, car si le vendeur avait correctement fait son travail et avait correctement informé et questionné le client, le consommateur aurait pu savoir que le logiciel ne convenait pas à son système. Ça porte à réflexion!
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