Vous parlez du " Children's Online Privacy Protection Actz ", une loi adoptée le mois dernier aux États-Unis qui oblige les producteurs qui exploitent des sites web à l'intention des jeunes internautes à demander une attestation parentale avant toute divulgation d'information personnelle de la part d'un enfant de moins de 13 ans. Ce qui veut dire que les Disney, Mattel, Yahoo, AOL et autres sites commerciaux du monde américain ne peuvent plus acquérir d'informations personnelles de la part des enfants sans d'abord s'assurer qu'un parent a donné son consentement. Comment valide-t-on la permission parentale? Différents mécanismes sont en place pour le faire et plus l'information est délicate et personnelle, plus le processus de validation est complexe et serré. Tout ça pour s'assurer que les commerçants ne se servent pas des enfants pour gonfler leurs bases de données d'informations qui serviront par la suite à essayer de leur vendre des bidules de tout genre.

Maintenant est-ce que ça protège nos enfants? Oui, si vos enfants ont l'habitude de naviguer sur des sites américains. Non, s'ils vont ailleurs que sur des sites américains. Et existe-t-il une telle loi ici? Je vous dirais que le Québec est probablement l'une des meilleures provinces dans le domaine de la protection de l'information. Mais rien n'a vraiment encore été fait pour s'assurer, dans un contexte Internet, de la protection des données sur nos enfants et encore moins du consentement parental.

Cela dit, il y un groupe de gens de l'industrie du multimédia au Québec, le site Parents d'aujourd'hui et sa conceptrice Martyne Huot en tête de file, qui travaillent sur ce concept. Concrètement, il n'y aura rien avant l'automne prochain. Entre-temps, prudence et vigilance sont de mise dans la navigation avec vos enfants. Et surtout, pensez-y deux fois avant de donner de l'info sur votre vie privée. Et ce conseil est aussi bon pour les petits que pour les grands.

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Je voulais savoir si je pouvais faire confiance aux messages que je reçois pour faire de l'argent chez soi. On explique dans ces messages que ce n'est pas de la vente pyramidale mais de la vente multiple ou quelque chose comme ça.
Johanne Magloire

Il est navrant de voir le nombre de pourriel (junkmail) que l'on reçoit dans une journée. On a beau ne laisser son adresse traîner nulle part et limiter les inscriptions que l'on fait ici et là, il se trouve toujours quelqu'un quelque part qui réussit à ajouter notre adresse sur une de ces fameuses listes. Et ça, c'est lorsque notre adresse n'est pas carrément jetée dans une banque de données comportant déjà une centaine de milliers d'adresses qui sont par la suite vendues pour quelques dizaines de dollars à qui veut se lancer en affaire sur le Net.

Et puis là, je ne parle même pas d'une adresse volée au passage par un de ces logiciels cueilleurs d'adresses. Parce que imaginez-vous que ça existe des aspirateurs d'adresses électroniques. Installez ça sur votre ordinateur, branchez-vous sur le Net et regardez des centaines et des centaines d'adresses venir nourrir votre banque de données. Rien de scientifique ou de représentatif, juste des centaines et des centaines d'adresses qui s'entassent sur une liste et qui servent par la suite à envoyer n'importe quoi à des gens qui n'ont jamais rien demandé.

Ce qui m'amène à parler de ce que vous avez reçu. Libre à vous de tenter votre chance mais je vous dirais bien franchement que si vous étiez ma soeur, je vous déconseillerais fortement de vous lancer dans ce type d'aventure. À écouter ces beaux parleurs qui vous offrent des fortunes en moins d'une semaine de travail, que dis-je, en une semaine à regarder votre ordinateur travailler, on deviendrait millionnaire en moins de deux. Ce que vous avez reçu, c'est une petite annonce qui a été envoyée à des dizaines de milliers d'internautes en espérant que quelques centaines de poissons mordront à l'hameçon. Ce type de courriel n'est finalement qu'une version " nouvelle économie " des bonnes vieilles petites annonces que l'on trouve dans le racoin des petites annonces de certains journaux jaunes.

Et puis, il faut ajouter à ça tout le pourriel qui vous annonce le décodeur miracle pour votre téléviseur, le diplôme universitaire de votre choix en échange de quelques dollars et puis, n'oublions pas la fameuse semaine de vacances en croisière gratuite offerte en échange de quelques visites de sites web.

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